Chaque fois que je pars en voyage je demande de reconnaître le cadeau qu’il va m’offrir.
Je suis persuadée que chaque voyage nous offre des cadeaux même si on n’en a pas conscience.
Durant mon dernier voyage il s’est avéré que le cadeau était “le drame”. La dramatisation, ou la situation dramatique, ou l’humeur de mon environnement. En d’autres mots le cadeau était le débarras du râlage.
Je n’ai jamais été une supportrice du drame. C’est la raison pour laquelle mon attention était dirigée sur ce sujet.
Pour vivre qui nous sommes, il est nécessaire d’être conscient de notre vibration intérieure. Surtout celle qui rayonne de l’intérieur de nous inconsciemment et sabote nos rêves et nos projets.
Qu’est-ce que peut faire la confiance et l’assurance quand on est inondés par les pleurnicheries, la négativité et l’indifférence, tout autour de nous ?
On peut méditer pendant des heures sur la cause de l’échec des nos belles idées, mais on se rendra compte à un moment donné, que notre environnement peut les faire avorter de nos cœurs et nos esprits.
Après de longues et approfondies recherches, j’ai découvert que ce qui agissait comme un saboteur dans ma vie n’était rien de plus qu’une vieille vibration enfouie, d’un désir de dramatiser. De vivre à fond et avec passion
C’était ma Drama Queen!
Je l’avais repoussée et j’avais oublié qu’elle avait tendance à transformer l’action en tragédie… ou en comédie, selon le moment et l’humeur. Et puisqu’elle ne pouvait pas agir sur moi directement, elle agissait dans mon environnement.
Juste pour que je ne perds pas l’habitude.
Il n’était pas évident de reconnaître mon saboteur parce qu’il s’agissait de quelque chose que je n’aimais pas. Il était devenu mon ombre.
Donc, le cadeau de ce voyage particulier était en rapport avec ma libération du drame, de ses hauts et de ses bas. Pour choisir de vivre et discerner avec humour et positivité. Pour que ces hauts et bas soient petits et doux. Pour que je puisse voir la lumière et tourner le dos à la douleur. Pour que je n’ accepte plus de participer à son jeu et d’être consommée par celui-là.
Pour que le “drama” quitte ma Queen.