Comment s’éloigner des gens et des situations sans entrer dans le processus de la critique?
Souvent, nous sommes confrontés à des personnes et / ou des situations où nous sentons que quelque chose ne le fait pas, quelque chose ne va pas bien. Quand il s’agit d’une sensation intérieure qui contraste avec l’image extérieure qui se projette, nous avons une tendance à rationaliser.
Nous cherchons une excuse pour accepter quelque chose que, fondamentalement, nous ne voulons pas, ou pour nous éloigner, trouvant des causes et des déclencheurs qui pourraient expliquer notre décision.
Cette sensation intérieure qui tend à nous informer que quelque chose ne va pas, est une sensation de non compatibilité avec quelqu’un, une situation.
La sensation de non compatibilité n’a pas besoin d’être rationalisée.
Le processus de rationalisation nous ouvre la porte à l’incrimination. Il suffit d’admettre le manque de syntonisation et de continuer notre vie. Nous ne sommes pas obligés d’être tous d’accord. Nous ne sommes pas obligés, si on ne s’entend pas, de nous opposer.
En blâmant quelqu’un, nous engageons une quantité de notre énergie, à un processus qui va continuer à nous consommer sans cesse. Un cercle vicieux se crée.
Être en syntonisation avec l’énergie du jugement fait que nous ressentons le besoin de calomnier de plus en plus, de râler, de s’énerver…
Nous pouvons nous permettre de ne pas s’entendre avec certains, de ne pas être d’accord, de ne pas vouloir participer sans qu’on sache le pourquoi.
On a le droit d’être différent, de ne pas s’accorder, sans que cela signifie quelque chose.
Nous sommes tous Un, en ayant la propriété de l’expression individuelle.
Nos différences existent pour nous unir, ou pas…Nous donner l’opportunité d’évoluer.
Nous nous voyons en les autres. Nous voyons des éléments que nous sommes conscients d’avoir. Des éléments dont nous n’avons plus besoin consciemment. Ainsi que des éléments qu’on aurait bien aimé avoir.
Donc, réfléchissons avant de juger :
Qu’est-ce que nous voyons de nous-mêmes en cet autre qui nous met dans ce processus?
Qu’est-ce que nous n’aimons pas de nous-mêmes ?
Quel est ce vide qui nous pousse à nous renfermer ? Et cette nécessité de vouloir tout contrôler ?
Quelle est notre peur ?
Cette libération de la critique est une analyse très forte de notre difficulté à communiquer positivement, et à trop souvent ignorer, que, de par notre perception du monde en 3 dimensions, qui nous est unique de par notre positionnement dans l’espace, cela nous met trop souvent dans une position d’auto défense de soi-même vis avis de l’autre…
Ce que vous dites est une réalité qu’il est bon de lire pour se poser les bonnes questions….Merci